Le musée

de la résistance

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Portraits de résistants

Ici, vous pouvez retrouver des portraits d’hommes et de femmes qui ont fait partie de la Résistance locale et dont une partie des documents permettant de retracer leur vie se trouvent au centre de documentation. Cette rubrique a été créée afin de se rappeler ces héros et héroïnes qui se sont battus pour leurs valeurs et leurs idées et rendre ainsi hommage à leur bravoure.

Marcel Le Gallic

Naît le 10 août 1925 à Laniscat dans les Côtes-du-Nord (aujourd’hui Côtes-d’Armor). Il a 18 ans lorsqu’il s’engage, en avril 1944, dans la Résistance

Il s’engage dans la compagnie De Gaulle du capitaine Thomas au sein du Bataillon Valmy, 2ème bataillon F.T.P.F (Francs-Tireurs et Partisans Français) des Côtes-du-Nord basé dans le secteur de Corlay, Quintin, Gouarec et Mûr-de-Bretagne.
Dans cette unité, il prend le surnom de Jacques et obtient rapidement le grade de sergent F.F.I (Forces Françaises de l’Intérieur).
A l’été 1944, il participe à l’embuscade d’un convoi allemand au lieu-dit Le Bonnet-Rouge, près de Gouarec, causant la mort de plusieurs soldats allemands et la détérioration de plusieurs camion.
Au moment de la Libération, il s’engage volontairement pour rejoindre le front de Lorient.
En septembre 1944, il est hospitalisé à Auray après avoir contracté une maladie qui ressemble à la tuberculose sur le front de Lorient. Il est réformé le 12 avril 1945 et rentre à Laniscat le 23 mai 1945.
Il décède à l’âge de 20 ans de la tuberculose le 27 juillet 1946.
Il repose au cimetière de Bon Repos sur Blavet dans la tombe familiale et son nom figure sur le monument aux morts pour la France de la commune.

Denyse Le Peillet

Naît le 28 mai 1926 à Plésidy dans les Côtes-du-Nord (aujourd’hui Côtes-d’Armor). Elle devient agente de liaison à 18 ans.

Lorsque l’Occupation commence en 1940, la maison familiale devient un point de relais pour convoyer les jeunes résistants. Plusieurs missions sont confiées à Denyse Le Peillet comme transporter des messages à vélo, repêcher des parachutistes. Ces missions sont plus dangereuses les unes que les autres puisqu’en plus de la police allemande qui contrôle, la milice française seconde les allemands.
A la libération, elle retourne à ses études et reste active dans diverses associations telles que les donneurs de sang ou encore la Croix-Rouge, signe peut-être, que son entrée en résistance a fait naître chez cette jeune femme de 18 ans, un volonté féroce d’engagement.

René Houzé

Naît le 22 juillet 1910 à Dinard en Ille-et-Vilaine.

Suite au décès de ses parents en 1918, René Houzé devient pupille de la Nation.
Il passe une grande partie de sa vie à militer au sein du parti communiste français et s’engage notamment dans les syndicats ouvriers. Il occupe des postes importants au sein de différentes institutions associatives, syndicales et politiques en faveur des droits des travailleurs et des milieux populaires.
De 1940 à 1942, il gère des opérations clandestines de propagande communiste, opère en secret des actions syndicales et devient l’un des dirigeants du comité populaire de la CGT clandestine. A l’été 1942, il est réquisitionné pour aller travailler en Allemagne. Réfractaire, il entre dans la clandestinité et intègre les F.T.P.F (Francs-Tireurs et Partisans Français).
En 1943, sous le pseudonyme d’Achard, il est formé à l’instruction des groupes F.T.P en Angleterre. Parachuté en France en novembre 1943, il est nommé capitaine et se trouve en charge des parachutages et de l’armement des F.T.P.F.
Pendant l’été 1944, il mène des actions de sabotage et participe à la libération de Lyon.
Il est démobilisé en octobre 1944 et rejoint Paris.
Après la guerre, il intègre le cabinet du ministre François Billoux au sein du Ministère de la Défense Nationale. Il perpétue ses engagements communistes jusqu’à la fin de sa vie.
René Houzé meurt le 6 décembre 1974 à Paris, à l’âge de 64 ans.